La bougie est un objet dont l’importance n’est plus à démontrer. Utilisée pour illuminer, pour dessiner, pour prier ou pour décorer dans un photophore bougie par exemple, elle est rentrée définitivement dans nos mœurs. Son apparition remonte au XIVe siècle et elle est également utilisée lors des célébrations liturgiques. Quelles sont les différentes parties d’une bougie ? Voici des éléments de réponse.
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La cire
La cire constitue le corps de la bougie. Il s’agit à l’origine d’un liquide gras composé de plusieurs substances chimiques. Ce liquide est par la suite solidifié. Lorsque la bougie est en combustion, la cire se liquéfie et fond progressivement. La cire a des propriétés qui la rendent exceptionnelle. À l’opposé du sel ou du sucre qui sont dissous dans l’eau, la cire est insoluble. Par ailleurs, elle est malléable. Il suffit de la chauffer légèrement pour la ramollir. Ses propriétés ne s’altèrent pas au fil du temps.
La cire de bougie est composée de stéarine et de paraffine. Dans l’Ancienne Égypte, les cierges du pharaon étaient fabriqués avec de la cire naturelle d’abeille. Cependant, l’utilisation de la cire d’abeille pour fabriquer des chandelles entraîne des articles onéreux. C’est pour cette raison que les fabricants préfèrent utiliser la cire chimique au lieu de la cire naturelle. En réalité, elle offre plus de profit et est moins contraignante. La cire de bougie est également utilisée dans l’industrie cosmétique. La stéarine est la substance principale de la cire de bougie, elle est inodore et incolore.
La mèche
À l’intérieur de chaque bougie se trouve une mèche. La mèche traverse la chandelle entièrement jusqu’en bas. Il s’agit en réalité d’un fil en coton. Le fil est entrelacé et épais. Certains fabricants de cierges utilisent le fil de chanvre ou encore celui de lin. La longueur de la mèche dépasse toujours celle de la bougie. Par ailleurs, elle est toujours imbibée d’acide boracique afin de faciliter sa combustion. C’est le bout de mèche qui se retrouve à l’extrémité qu’il faut allumer.
La mèche de bougie sert de conduit. Elle assure la liaison entre la cire et la flamme. Lorsqu’elle est en combustion, elle fait fondre la stéarine à partir du haut. Cette substance chimique remonte le long de la mèche. Dès qu’elle entre en contact avec l’air, elle produit la flamme. La chaleur de la flamme permet à la stéarine de continuer par fondre du haut vers le bas. C’est donc la mèche qui entretient la flamme. Cependant, il est possible d’allumer une bougie dépourvue de mèche. Cela paraît incroyable, mais c’est pourtant vrai. Dans ce cas, le papier aluminium constitue le matériel de substitution.
La flamme
La flamme d’une bougie comporte plusieurs parties. La classification des différentes parties se fait en fonction de la couleur de la flamme ou selon l’intensité de la température. À la base de la flamme, il y a un liquide qui stagne. C’est la zone non lumineuse. Ensuite, il y a une zone communément appelée « zone bleue ». C’est le point de contact entre le dioxygène et la stéarine. La température de la flamme oscille autour de 800 °C. Juste au-dessus de cette zone se trouve une zone sombre, parfois qualifiée de zone noire. La 4e partie de la flamme est appelée zone lumineuse. Quant à la dernière partie, elle porte le nom de voile non lumineux.